Véronique HERBAUT est née à Lille (Nord) le 29 mai 1961.
Bac C
Études d’architecture à l’Université de Villeneuve d’Ascq puis de cinéma à Paris 1 Panthéon Sorbonne. Son diplôme de Maîtrise consiste en la rédaction du scénario : C’est une histoire d’amours sous la direction de Jean-Paul Török (1985).
Rédactrice aux Fiches de Monsieur Cinéma (Pierre Tchernia), elle prend part au volume : 80 grands succès du Cinéma fantastique (Vol. 2) (Casterman, 1991).
CO-SCÉNARISTE D’UN TÉLÉFILM
Un temps photographe puis documentaliste, en 1990, pour la série Il était une fois.. les Amériques d’Albert Barillé (Procidis), Véronique Herbaut cogite à un scénario de libre invention. En 1991, celui de Sabine j’imagine est acquis par Elisabeth Arnac pour le Studio Ellipse. Véronique Herbaut le retravaille avec un complice de Claude Lelouch : Pierre Uyttherhoeven.
SABINE J’IMAGINE (Ellipse) Scénario original du téléfilm de Dennis Berry avec Jennifer Covillault, Gérard Klein, Corinne Dacla et Jean-Paul Comart. Diffusé notamment sur Canal + et France 2 en juin 1992 et novembre 1993.
À la suite du meurtre d’un adolescent avec qui elle a eu maille à partir, Sabine, une gamine de 12 ans, mène l’enquête à sa façon, compliquant singulièrement la tâche de l’inspecteur dépêché pour l’occasion.
* Flore Geffroy : Sabine j’imagine, Télérama, 30 mai 1992.
« Un scénario bétonné, original, solide à tout point de vue. »
* MC CT : Sabine j’imagine, Télé 7 jours, 30 mai 1992.
« Le cadre : un village où l’on s’aime, se déteste, se venge, en secret. Les personnages : tous à la fois coupables et victimes, vrais et surprenants. Un bon film qui concilie polar et histoire sentimentale ».
* Anonyme : Sabine j’imagine, Télé Z, 30 mai 1992.
« Les adolescentes sont déroutantes mais celle-ci, visage d’ange, langage de charretier et imagination débordante, vous donne vraiment froid dans le dos. Avec Jennifer Covillault, très convaincante ».
* Anonyme : Sabine j’imagine, France-Soir, 26 novembre 1993.
« Un bon film à mi chemin entre histoire policière et drame familial. Un scénario original et un Gérard Klein qui a quitté sa blouse d’instit pour devenir un mari à la fois victime et coupable ».
CO-SCÉNARISTE D’UNE ÉMISSION DE PLATEAU
En 1993, aiguillée par Françoise Reymond, directrice des programmes Jeunesse de Canal +, Véronique Herbaut co-rédige des sketches de 5 minutes pour une émission quotidienne de Canal + : CANAILLE PELUCHE animée par Valérie Payet face à des marionnettes et des comédiens.
SCÉNARISTE D’ÉPISODES DE SÉRIES D’ANIMATION
1991 : CROC BLANC (France Animation) Inspirée du roman de Jack London, la série conte les aventures d’un loup et d’une fillette durant la ruée vers l’or au Klondike.
1992 : ORSON ET OLIVIA (Ellipse Animation) Les aventures de deux orphelins, d’après la bande dessinée, Basil et Victoria, de Yann et Edith. Des vies épiques dans les docks de Londres sous le règne de la Reine Victoria.
1994 : MOT (Ellipse Animation) Série inspirée de la bande dessinée Monster d’Azpiri et Nacho : un monstre caché dans un placard entraîne un adolescent dans des péripéties intergalactiques.
1995 : INSEKTORS (Fantôme Animation) Série en images de synthèse. Une guerre humoristique des couleurs entre deux peuples d’insectes, les Joyce et les Beurks, trois ans avant 1001 pattes (Pixar Animation Studios) et Fourmiz (Dreamworks Animation).
* Bernard Génin : Insektors, Télérama, décembre 1994.
« La société Fantôme, qui produit Insektors, n’est pas peu fière : elle est revenue de la soirée des International Emmy Awards de New York (la plus haute distinction mondiale en matière d’audiovisuel) avec le premier prix des programmes Enfants-Jeunesse ! »
* Véronique Cauhapé : Insektors – Guerre de bestiole en 3D , Le Monde, 1-2 janvier 1995.
« À tous les stades de la réalisation, Renato et Georges Lacroix – aidés dans l’écriture par Éric Rondeaux, Marc Perrier et Véronique Herbaut – ont toujours gardé à l’esprit la notion de grand public. »
* Édouard Launet : Insektors fait la bonne synthèse, Libération, 13-14 mars 1999.
« Les enfants plébiscitent une série primée par les adultes ».
* Véronique Herbaut : – « J’écris depuis l’âge de seize ans. Il faut avoir des idées et ensuite, il s’agit de les organiser et de les développer. Le plus difficile, c’est d’aller jusqu’au bout. L’écriture de scénario est avant tout un travail solitaire. Néanmoins, il faut parfois se rendre à des réunions entre le producteur et les scénaristes. Si le producteur prend un malin plaisir à critiquer toutes les scènes du scénario sur des points de détail (comme la couleur du chapeau du héros ou une virgule mal placée), c’est plutôt bon signe, c’est qu’il a apprécié votre texte. En revanche, s’il vous accueille un grand sourire aux lèvres en disant : « J’aime beaucoup votre scénario… » Il faut s’attendre au pire car il ajoute toujours « J’aime beaucoup, mais… » Tout est dans le « mais »… Et il enchaîne : « …il y a un petit problème : l’action se déroule à la montagne, l’hiver sous une tempête de neige… Je n’ai rien contre la montagne mais je préfèrerais un épisode à la mer, en plein été… Et puis à la place de votre personnage de vieil excentrique vivant dans une bergerie, je verrais bien une fillette d’une dizaine d’années, ce serait plus gai… etc… » La traduction exacte de « j’aime beaucoup mais… » étant : « vous pouvez tout recommencer à zéro… »
1996 : BLAKE ET MORTIMER (Ellipse Animation) Série librement adaptée des albums de bande dessinée d’Edgar P. Jacobs.
1997 : CARNABY STREET (Rever) Les sixtie’s à Londres. Jenny mène une double vie d’étudiante et d’agent secret. Dans la tradition des James Bond.
1998 : TOM ET SHEENAH (Master’s Copyright) Au Kenya, les aventures d’un jeune garçon blanc adopté par une tribu Masaï, et de sa panthère noire.
1999 : FRACASSE (Ellipse Animation) Les aventures imaginaires du héros du roman de Théophile Gautier, après son arrivée à Paris. Comédien le jour, Fracasse se fait justicier la nuit, pour contrer les manœuvres du duc de Vallombreuse qui a mis la capitale sous sa coupe.
2000 : CARTOUCHE (Storimages) Série de cape et d’épée, d’après la vie héroïque de Cartouche, célèbre brigand, justicier, dépouillant les riches pour redistribuer aux pauvres.
2001 : KAPUT & ZOSKY (Futurikon) Les aventures spatiales de deux zigouilleurs de l’infini librement inspirées des bandes dessinées de Lewis Trondheim.
FONDATRICE ET GÉRANTE DE LA MAISON D’ÉDITIONS BVR
En 2006, le studio d’animation de Canal + ayant fermé, Véronique Herbaut fonde les Éditions BVR. Sises au Sud du Pays d’Auge, dans une longère normande entourée d’herbages à chevaux, les Éditions BVR (B comme Benoît, V comme Véronique, R comme Rémi ou Bureau de Vérification des Rumeurs) publient essentiellement des livres relatifs au patrimoine artistique ou culinaire normands. Elles privilégient des sujets inédits et à des prix accessibles au plus grand nombre. Présents sur les principaux salons du livre, ses auteurs s’efforcent d’aller à la rencontre du public via des conférences et des animations.
Les Éditions BVR proposent également leur savoir-faire en matière d’ingénierie culturelle : écriture, rewriting, maquette et suivi de fabrication de dépliants, livres ; conception de panneaux touristiques et pédagogiques ; ou conseil en matière de création de musées. Citons les catalogues d’exposition livrés clé en mains pour le Musée Fournaise de Chatou, les panneaux touristiques pour les villes de Livarot, Fervaques ou Dives-sur-Mer et la rédaction de storytellings pour des sociétés de spiritueux.
AUTEURE OU CO-AUTEURE DE LIVRES
Bons baisers de Livarot avec Jacques HARIVEL, Sainte-Marguerite-des-Loges, Éditions BVR, 2008.
Le livarot – de la viande de l’ouvrier au sélect colonel, Sainte-Marguerite-des-Loges, Éditions BVR, 2010.
Avant la peur du loup, Paris, Éditions Syros, 2011 puis Stuttgart, Klett Verlag, 2013.
Bons baisers de Vimoutiers avec Michel Lepasteur, Sainte-Marguerite-des-Loges, Éditions BVR, décembre 2020.
AUTEURE OU CO-AUTEURE D’ARTICLES
Véronique Herbaut: « Invention de la boîte à camembert en peuplier ou le triomphe de Georges Leroy », revue Le Pays d’Auge, N°2, mars-avril 2013.
Aujourd’hui, personne n’imagine le camembert, fleuron des fromages français, originaire de Normandie et plus précisément du Pays d’auge, sans sa boîte en peuplier, ornée d’une non moins fameuse étiquette. Celle-ci, dite aussi « tyrosème », fait le bonheur des tyrosémiophiles…
Véronique Herbaut et Benoît Noël : « Coussin et cuvette du fromage de Pont-l’Évêque », revue Le Pays d’Auge, N°3-4, mai-juillet 2020.
Les pontépiscopiens sont chanceux ! Le nom de leur ville est glorieusement associé à un fromage n’y ayant été qu’exceptionnellement fabriqué…
PARTICIPATIONS À UN REPORTAGE TÉLÉVISÉ ET À UN DOCUMENTAIRE
Livarot dans l’émission Label Normandie de Jan-Lou Janeir, France 3 Basse Normandie, avec Zacharie Fiogbé, Virginie Lacroix, Véronique Herbaut, Thierry Graindorge, Marcel Gosselin, Pierre-Michel Bertrand et Marcel Canet, 29 novembre 2008.
Livarot, ville industrielle, documentaire (52 mn) de Matthieu Vesques, produit par la CDC du Pays de Livarot, avec Sébastien Leclerc, le général Joël Coignard, Marcel Canet et Véronique Herbaut, 2010.
