Bulletin N°81 de la Société historique de Lisieux (premier semestre 2016) : « Michel Magne ou l’ineffable inespérance »
Benoît Noël publie dans le Bulletin N°81 de la Société historique de Lisieux, l’article « Michel Magne ou l’ineffable inespérance » la synthèse de son enquête sur le musicien Michel Magne (1930- 1984) et sa tante Victorine (1887-1947), fondatrice, à Lisieux, de L’œuvre familiale Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, école-internat pour les enfants démunis. Voici le chapeau de cet article : « Enquêter en 2015-2016 sur la jeunesse lexovienne du musicien Michel Magne est bien tardif sauf si l’on met en réseau les témoignages des anciens amis de l’artiste et des enseignants du Lycée professionnel Victorine Magne, les connaissances des membres de la Société historique de Lisieux et les collections de la Médiathèque André Malraux et du Musée d’Art et d’Histoire. Les uns apportent disques, livres, brochures ou programmes, les autres photographies, cartes postales et œuvres d’art »…
Sur la couverture de ce bulletin, un étrange ludion s’exerce à la guitare sèche, plein ciel, sur la cheminée de son château d’Hérouville (Val d’Oise). Michel Magne, en personne, auteur des bandes originales décapantes des « Tontons flingueurs », de « Mélodie en sous-sol », des séries « Marquise des Anges » et « Fantômas » ou d’un « Singe en hiver ». À l’heure où les studios d’enregistrement d’Hérouville où Michel Magne accueillit David Bowie, Art Garfunkel ou les Pink Floyd semblent vouloir renaître de leurs cendres, il est bon – et grand temps – de sonder la jeunesse lexovienne de maître Magne et tant qu’à faire, la vie de sa tante Victorine, dont l’œuvre de bienfaisance s’est muée en un lycée professionnel toujours actif. La conférence « Michel et Victorine Magne, deux lexoviens d’exception », abondamment illustrée, sera donc un hommage à ces figures un peu négligées de nos jours et à leurs amis dont la liste pour Michel Magne donne le tournis : de Mauricette Moreau, fille du chef de la Gare du Grand Jardin à la romancière et dramaturge Françoise Sagan, du dessinateur Sempé à Jean Yanne ou de Robert Hossein aux sculpteurs César et Arman.
Dans le même numéro, Benoît Noël co-signe avec Christiane Dorléans l’article : Eugène Jacquette, Georges de Bellio et Paul-Ferdinand Gachet, trois médecins phytothérapeutes et mécènes avisés des peintres impressionnistes.